« Un mécénat concret, qui a du sens. »
Acteur économique de la région Grand-Ouest depuis 55 ans, le Groupe Blot Immobilier emploie aujourd’hui plus de 500 salariés dans tous les métiers de l’immobilier. Son actuel Directeur Général, Bruno Roux, nous fait partager son expérience du mécénat d’entreprise auprès du fonds BAA, débutée voici deux ans.
Entretien avec Bruno Roux, Directeur Général du Groupe Blot Immobilier.
Comment avez-vous eu connaissance du fonds BAA et pour quelles raisons avez-vous choisi de soutenir la recherche sur le cerveau ?
C’est en côtoyant plusieurs chefs d’entreprises, déjà mécènes du fonds BAA, que nous avons eu l’opportunité de devenir contributeur.
Il y a plusieurs raisons à l’origine de notre engagement, la première étant que les pathologies du cerveau que sont Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques nous concernent tous à des degrés divers.
Ce sont des réalités qui, hélas, se manifestent à un moment ou à un autre, que ce soit dans notre entourage familial, amical ou professionnel. Notre engagement est également motivé par l’identité même du fonds : au-delà de son implantation régionale très forte, Bretagne Atlantique Ambition réussit à s’incarner au travers de ses fondateurs et surtout, des chercheurs de l’INCR.
Les rencontres organisées régulièrement, à l’image de la soirée des mécènes, sont riches d’enseignements. Ces événements sont l’occasion de suivre l’état des travaux que nous contribuons à financer, avec des interventions très éclairantes sur les domaines de recherche des différentes équipes de scientifiques.
En résumé, le fonds BAA est un mécénat concret, qui a du sens, avec un fléchage des dons précis et transparent.
En tant que mécène, comment voyez-vous votre implication ?
C’est un accompagnement qui s’inscrit dans la durée, tout simplement parce que le temps de la recherche est long. Quand bien même il n’y a pas d’avancées concrètes pendant des années, soutenir la recherche médicale est plus que jamais utile : il est primordial d’apporter un financement complémentaire et durable aux subventions publiques, quand on sait le coût des programmes de recherche et le niveau de rémunération de celles et ceux qui s’y investissent, avec une conviction et une persévérance qui forcent le respect. Devant les compétences, l’implication et le talent des chercheurs de l’INCR, on ne peut que rester humble, patient… et fidèle.
Quel est votre message à l’adresse des entrepreneurs qui souhaitent franchir le pas du mécénat ?
C’est une cause qui mérite d’être davantage partagée à l’échelon régional. Nous le constatons autour de nous : il y a des volontés à aiguiller car aujourd’hui, les entreprises ont tellement d’occasions de s’engager en matière de RSE, par le biais de toutes sortes de partenariats et de sponsorings.
Pourquoi pas le mécénat pour la recherche médicale sur le cerveau et ses pathologies ?
Nous sommes convaincus qu’il est possible d’aller plus loin pour soutenir des projets voués, un jour, à changer la vie de millions de patients.
Entretien publié dans la Lettre BAA de septembre 2023.